
Tandis que les hommages affluent, un candidat à la mairie «absolument ouvert» à immortaliser Ken Dryden dans la toponymie de la métropole
Le Journal de Montréal
Après la rue Bernard-Geoffrion, le parc Dickie-Moore, devrait-on avoir un boulevard Ken-Dryden? Un candidat à la mairie de Montréal se dit «absolument ouvert» à ce que la légende du CH soit immortalisée tandis que des fans de hockey se recueillaient devant sa plaque au Centre Bell cette fin de semaine.
«Ken Dryden est clairement l’homme le plus intelligent à avoir joué au hockey professionnel», estime Robert Lazar, un Américain de 25 ans de passage dans la métropole qui est partisan des Golden Knights de Las Vegas, mais qui assure avoir «beaucoup de respect pour les légendes du hockey».
Nick Bichel, un Albertain partisan des Oilers d'Edmonton, a ensuite fait de même.
«On est d’abord et avant tout des adeptes de hockey», souligne-t-il en mentionnant sa lecture du livre The Game, publié par Ken Dryden en 1983 et considéré comme un incontournable sur le hockey.
Ken Dryden, décédé vendredi, a gardé les buts du Canadien de Montréal de 1970 à 1979. C’est la décennie où l’équipe a été la plus dominante, ayant remporté six fois la coupe Stanley.
«On peut dire que c’est le meilleur gardien de sa génération», tranche Dave Stubbs, historien et chroniqueur pour le NHL.com.
En plus de ses prouesses sportives, Dryden s’est démarqué par ses capacités intellectuelles hors norme. Il étudiait le droit pendant sa carrière de hockeyeur et est notamment devenu député sous la bannière libérale à Ottawa.
Des Canadiens dans la toponymie
La marque unique qu’il a laissée à Montréal mériterait d’être immortalisée dans la toponymie, croit M. Stubbs.
