
Ouverture du camp des recrues: Le changement de culture est devenu tangible chez le Canadien
Le Journal de Montréal
Lorsque le Canadien a dévoilé la liste des joueurs invités à l’actuel camp des recrues, certains ont fait l’exercice de la comparer avec celle de la cuvée de 2015. Il n’a pas fallu la faire défiler bien longtemps pour comprendre qu’on est ailleurs.
Sur cette liste, il n’y avait rien de comparable au talent d’Ivan Demidov, ni à l’avenir prometteur du défenseur David Reinbacher, ni au statut de numéro un potentiel du gardien Jacob Fowler.
«C’est excitant pour nous, en tant qu’entraîneurs, de voir notre équipe de dépisteurs avec Martin [Lapointe] et Nick [Bobrov] repêcher de cette façon. On a un beau mélange avec des joueurs qui ont un bon sens du hockey, du caractère et un peu de gabarits», a indiqué Pascal Vincent, entraîneur-chef du Rocket.
Et le phénomène n’est pas palpable que dans la métropole. L’engrenage semble commencer à se mettre en branle à chaque étage de l’organisation. Le Canadien a participé aux séries pour la première fois en quatre ans, le Rocket a atteint la finale de l’Association de l’Est dans la Ligue américaine et les Lions de Trois-Rivières ont gagné le titre dans la ECHL.
«Ça fait juste un an que je suis ici, mais quand je regarde l’âge de notre équipe et les jeunes qui peuvent arriver cette année à Laval ou à Trois-Rivières, on est dans une belle position», a soutenu Vincent, embauché à l’été 2024, après 10 saisons dans l’organisation des Jets de Winnipeg et trois autres avec les Blue Jackets de Columbus.
C’est un monde de différence avec une réalité pas si lointaine. À son premier séjour derrière le banc du Rocket, à titre d’adjoint à Joël Bouchard, Daniel Jacob avait vu l’équipe rater les séries deux fois sur trois. Une séquence qui suivait les six exclusions en sept ans sous les ordres de Sylvain Lefebvre.
La ligne directrice est-elle meilleure que sous l’administration précédente?
