
Négociations de contrat entre Lane Hutson et le Canadien: une entente se prépare-t-elle?
Le Journal de Montréal
CHICAGO | Les partisans du Canadien devraient bientôt pouvoir dormir sur leurs deux oreilles. Le Tricolore et Lane Hutson pourraient bien être tout près d’une entente.
Jeudi soir, Ryan Barnes, l’agent du défenseur, a été vu en compagnie de Kent Hughes sur la passerelle du Little Caesars Arena. Puisque les pénates de Barnes sont basés dans la région de Detroit, sa présence au domicile des Red Wings ne revêtait, à première vue, rien de particulier.
Après tout, il n’est pas rare de voir Philippe Lecavalier, Olivier Fortier ou Paul Corbeil au Centre Bell. Mais que les deux hommes se pointent dans les hauteurs de l’amphithéâtre, pratiquement bras dessus, bras dessous, laisse croire que les pourparlers viennent d’entrer dans leur sprint final.
D’ailleurs, Le Journal a été en mesure d’apprendre que le directeur général du Canadien avait eu une matinée passablement occupée quelques heures après l’arrivée de l’équipe à Chicago, ce qui demeure tout de même le lot quotidien d’un DG.
Possiblement pour longtemps
Si tel devait être le cas, quels seront les termes de cette entente? Parlera-t-on d’un contrat pont de trois ans ou d’une entente d’un maximum de huit ans qui amènerait Hutson à l’autonomie complète au terme de la saison 2033-2034, à l’âge de 30 ans?
Si Hughes suit la tangente qu’il a dessinée dans les cas de Cole Caufield (huit ans), Juraj Slafkovsky (huit ans) et Noah Dobson (dont le contrat de huit ans, octroyé par les Islanders, avait été commandé par le Canadien afin de conclure la transaction), on aura la chance de voir évoluer et vieillir l’Américain de 21 ans sous nos yeux.
À titre comparatif, Luke Hughes, avec les Devils, et Jackson LaCombe, chez les Ducks, ont tous les deux apposé récemment leur signature au bas d’un contrat à long terme qui leur rapportera, annuellement, une moyenne de 9 M$. On peut croire que le salaire du dernier gagnant du trophée Calder se retrouvera dans la même fourchette.
