
La vie inspirante d’Eli Bouchard, le prodige québécois que la Chine voulait naturaliser pour les Jeux de Pékin
Le Journal de Montréal
Eli Bouchard n’a que 17 ans, mais déjà, sa vie complètement folle et inspirante pourrait faire l’objet d’une trilogie. Prodige du snowboard, le spectaculaire athlète de Lac-Beauport fait tourner les têtes depuis l’enfance, devenant une attraction sur les réseaux sociaux.
Et pas qu’ici, au Québec: une entreprise chinoise souhaitait naturaliser l’ado pour les Jeux d’hiver de Pékin, tenus il y a trois ans. À 9 ans, le planchiste était une petite coqueluche en Chine.
Mais ça ne s’est jamais produit. Eli Bouchard est toujours Canadien et c’est la feuille d’érable qu’il rêve de représenter à Milano Cortina 2026, l’hiver prochain.
Il est l’un des 143 athlètes-étudiants de la région de Québec qui se sont partagé la somme de 341 500$ remise par la Fondation Nordiques et l’un des 10 qui a reçu une bourse supplémentaire de 3000$, car il pourrait participer aux Jeux en Italie (la liste complète se trouve plus bas).
«C’est mon rêve depuis que je suis tout petit», évoque Bouchard au bout du fil, quand on lui parle de ses ambitions olympiques. Ses chances ne sont pas encore confirmées, en dépit de quelques solides résultats la saison dernière, dont une première place en Big Air à la Coupe du monde d’Aspen.
Un rêve auquel il peut aspirer grâce à son immense talent, mais aussi à un solide entourage.
«Mes parents sont vraiment hot», nous prévient le planchiste, en soulignant que sa mère, Natacha, n’était toujours qu’à un coup de fil près pour l’aider, où qu’il soit à travers cette planète qu’il parcourt seul depuis ses 14 ans.
L’histoire d’Eli Bouchard et de son rêve, c’est donc aussi celle d’un clan tissé serré, qui ne s’est jamais laissé freiner par les épreuves que la vie a dressées devant lui.
Natacha Thériault est sans doute fort occupée en ce vendredi après-midi, mais au bout du fil, hormis le bruit des assiettes et des clients attablés à son restaurant, ça ne s’entend pas du tout. Quand elle parle de son Eli, la propriétaire de Soupe & Cie, dans Limoilou, a la voix remplie de fierté et la tête pleine d’anecdotes.
