
La disette de Félix Auger-Aliassime et de Denis Shapovalov se poursuit à l’Omnium Banque Nationale: les Canadiens craquent-ils sous la pression devant leurs fans?
Le Journal de Montréal
La dernière victoire de Denis Shapovalov à l’Omnium Banque Nationale remonte à 2019. Celle de Félix Auger-Aliassime, à 2022, et Leylah Fernandez, elle, montre une fiche perdante de quatre gains contre six revers au Canada.
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Coudonc, les Canadiens craquent-ils devant la pression devant leurs fans? Si tous se disent heureux chaque année de disputer le tournoi qui, souvent, les a fait rêver de devenir des joueurs de tennis professionnels, on ne peut pas dire que cela se traduit par des résultats sur le terrain, devant une foule pourtant dédiée à leur cause.
Cette année marque particulièrement l’imaginaire. Il y avait neuf représentantes de l’unifolié en lice dans le grand tableau à Montréal seulement. Une seule a atteint le troisième tour: l’invitée ontarienne Victoria Mboko, 87e, qui connaît à 18 ans une première année professionnelle très impressionnante, ponctuée aussi par une troisième ronde à Roland-Garros.
À Toronto, au même stade du tournoi, il reste aussi un seul représentant canadien: le Québécois Gabriel Diallo, qui connaît aussi une superbe saison, couronnée pour l’instant par son premier titre ATP, remporté à Bois-le-Duc, avant Wimbledon.
Le Montréalais est 27e tête de série, donc comme il dispute un troisième tour, on peut dire qu’il a à tout le moins joué son rang, ce qui n’est pas rien.
Et ce n’est pas terminé: sur le gazon anglais, il avait livré une chaude lutte au joueur redoutable qu’il affrontera vendredi, l’Américain Taylor Fritz, deuxième tête de série. Rien n’indique qu’il ne pourrait pas faire encore mieux cette fois.
On fera abstraction des autres raquettes canadiennes. Il n’y a rien de décevant dans leurs résultats. Le Lavallois Alexis Galarneau, 193e au monde, a épaté en poussant un favori, l’Italien Flavio Cobolli, 13e, dans ses derniers retranchements, mercredi.
