
Florian Xhekaj a un bel avenir avec le Canadien, mais il pourrait devoir patienter avant d'amorcer sa carrière dans la LNH
Le Journal de Montréal
L’une des belles histoires du camp du Canadien est assurément celle de Florian Xhekaj. Le public montréalais n’a pas mis de temps pour tomber en amour avec lui.
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C’est compréhensible. Comme son grand frère, il a du chien et il aime le jeu robuste. En plus, lui, il marque des buts. Il en a inscrit 24 l’an dernier dans la Ligue américaine, à l’âge de 20 ans, tout en accumulant 175 min de punition.
Des statistiques venues confirmer le statut de «licorne» que lui avait accolé Nick Bobrov, le recruteur en chef du Canadien, au moment de le sélectionner au quatrième tour du repêchage de 2023. Un sobriquet signifiant que le jeune Xhekaj était le type d’espoir qu’on ne voit presque jamais passer.
D’ailleurs, Pascal Vincent, l’entraîneur-chef du Rocket de Laval, ne tarit pas d’éloges à l'endroit du gaillard de 6 pieds, 4 pouces depuis qu’il le dirige. Comment pourrait-il en être autrement à propos d’un attaquant qui frappe comme un train, qui possède un tir supérieur à la moyenne et qui peut être utilisé dans toutes les situations?
L’écriture de cette histoire d’amour, donc, s’est poursuivie mardi. Habitée du pressentiment que ses deux fils allaient affronter les Flyers, Maman Simona a demandé congé à son employeur et rallié les 600 km séparant Hamilton de Montréal pour assister à la rencontre.
