
Défaite à l'Omnium Banque Nationale: en pleurs, Leylah Fernandez dit s'être fait promettre qu'elle pourrait jouer de soir
Le Journal de Montréal
En pleurs à plusieurs reprises durant son point de presse, près de deux heures après sa défaite au premier tour à l'Omnium Banque Nationale de Montréal, Leylah Fernandez a déclaré qu'elle s'était fait promettre qu'elle pourrait jouer son premier match du tournoi en soirée.
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«On a reçu des promesses que j'allais peut-être avoir un match de soir, et on ne l'a pas eu, a regretté Leylah. Ça m'a blessée, parce que je voulais vraiment jouer de soir. Mais vous savez, ce sont un peu des enjeux politiques.»
Fernandez dit être arrivée à Montréal vers 2 h, lundi, après avoir remporté le titre WTA 500 de Washington en fin d'après-midi, la veille.
En théorie, elle aurait dû disputer son match de première ronde dimanche, ce qui n'était pas possible, puisqu'elle jouait alors la finale dans la capitale américaine. Mais elle a reçu la permission d'amorcer son tournoi mardi, même si les rencontres de deuxième tour allaient être commencées.
Plutôt qu'en soirée, comme elle l'aurait souhaité, la Québécoise a finalement foulé le court vers 12 h 30. Elle a sèchement été battue 6-4 et 6-1 par la 45e joueuse au monde, l'Australienne Maya Joint, en seulement 1 h 15.
«J'ai su après la finale à Washington [que j'allais jouer en journée mardi]. Au lieu de célébrer mon premier titre WTA 500, mon coach [son père, Jorge Fernandez] et moi, on était fâché», a-t-elle affirmé.
En point de presse après les déclarations de la meilleure joueuse canadienne, la directrice de l'Omnium Banque Nationale a expliqué avoir eu des discussions avec le clan Fernandez au cours du dernier week-end. Valérie Tétreault affirme «avoir poussé le plus possible» pour que la Québécoise puisse jouer le premier match en soirée, mardi.
La décision de la placer durant la session de jour, finalement, est celle de la WTA, a-t-elle ajouté, et la directrice doit respecter le protocole.
