
Carlos Alcaraz roi de New York et du tennis mondial
Le Journal de Montréal
Une revanche en forme d'apothéose: l'Espagnol Carlos Alcaraz a vengé sa défaite de Wimbledon en privant dimanche Jannik Sinner d'un deuxième titre d'affilée à l'US Open, un sixième titre en Grand Chelem qui lui permet de chiper la première place mondiale à son grand rival.
Sous les yeux du président des États-Unis Donald Trump, premier chef d'État américain en exercice à assister à une finale à Flushing Meadows depuis Bill Clinton en 2000, le Murcien de 22 ans l'a emporté 6-2, 3-6, 6-1, 6-4.
Accroupi sur sa raquette une fois la balle de match passée, Alcaraz a partagé une accolade chaleureuse avec son adversaire au filet avant de célébrer sa victoire avec son désormais traditionnel swing de golfeur, réalisé cette fois en direction de Donald Trump, féru comme lui de la petite balle blanche.
«Il a mieux joué que moi», a reconnu sans ambages Jannik Sinner devant la presse, regrettant d'avoir été «très prévisible» dimanche.
«À partir de maintenant, je vais essayer de faire quelques changements, d'être un joueur un peu plus imprévisible, quitte à perdre certains matches», a poursuivi le roi déchu du circuit, qui souhaite notamment travailler sur son service.
Entraîneur d'Alcaraz, l'ex-N.1 mondial Juan Carlos Ferrero a savouré une performance «parfaite».
Parmi les glorieux anciens du tennis, le vainqueur de l'US Open a reçu sur le réseau social X les félicitations de Rod Laver et Billie Jean King.
«Félicitations pour tout le travail qui se cache derrière cette grande saison», a pour sa part réagi Rafael Nadal, vainqueur de 22 titres du Grand Chelem.
Comme en 2024, les deux rois du circuit ATP concluront la saison avec chacun deux titres du Grand Chelem dans leur besace: l'Open d'Australie et Wimbledon pour l'Italien de 24 ans, Roland-Garros et l'US Open pour son cadet.
