
«Ne ratez pas mon combat», lance Christian Mbilli aux Québécois
Le Journal de Montréal
LAS VEGAS | Christian Mbilli ne parle tellement pas fort que j’ai dû utiliser un logiciel pour réécouter mon entrevue avec lui, faite en tête à tête. C’est un homme discret et très respectueux. Mais quand on lui demande ce qu’il veut accomplir, c’est un autre gars.
• À lire aussi: «Je suis Franco-Québécois, je mange de la tourtière» –Christian Mbilli
• À lire aussi: Le plus gros combat de Christian Mbilli n’est pas sur un ring
Comme sur le ring.
«Ne ratez pas mon combat!» m’a-t-il lancé pour finir une entrevue réalisée au grandiose hôtel Fontainebleau de Las Vegas.
Ça ne semble pas de tout repos, ces journées qui précèdent le combat pour le boxeur de 30 ans.
L’entrevue était au milieu de l’après-midi. Il venait de faire, durant des heures, des séances de photo interminables pour les organisateurs du gala. Avant, c’étaient des mêlées de presse. Après, c’étaient des entraînements publics. Ça, c’est seulement une journée.
«Il faut que j’aille me coucher un peu», a lancé Mbilli juste après l’entrevue, alors que sa journée était loin d’être finie.
Il faut comprendre que la plupart des boxeurs sont en mode perte de poids dans les jours qui précèdent les combats, ce qui peut amener de la fatigue.
