
«Happy Gilmore 2»: un véritable trou d’un coup pour les nostalgiques
Le Journal de Montréal
Mon patron m’a donné comme mission avant de partir pour quelques semaines de vacances de regarder le nouveau film de Happy Gilmore afin d’en informer nos fidèles lecteurs. Ne reculant devant rien, c’est ce que j’ai fait. Et je n’ai pas été déçu.
Je ne suis pas un critique de cinéma, je n’ai pas la prétention de connaître tous les aspects techniques qui font d’un film un beau et bon film.
Ce que je suis, toutefois, c’est un journaliste sportif, oui, mais un amateur de sport d’abord et avant tout, dans la mi-trentaine, qui a grandi avec le premier film Happy Gilmore.
J’ai probablement regardé ce film une trentaine de fois et je suis certain que plusieurs se reconnaîtront. Je fais partie de ceux qui ont évidemment déjà tenté la technique Happy Gilmore sur un vrai parcours de golf (sans aucun succès, il faut être honnête) et qui se sont déjà surpris à se répéter, dans leur tête, qu’il est important de «taper en douceur» et que «tout est dans les hanches».
On a tous, quelque part au fond de nous, les reliques des enseignements de Chubbs Peterson, avouez!
Parlant de Chubbs, il devait reprendre son rôle dans le nouveau film d’Adam Sandler, mais son décès, en février 2024, a forcé la production à réécrire une partie du scénario.
C’est plutôt le fils de Chubbs, Slim Peterson, qui viendra en aide à un Happy Gilmore, maintenant âgé de 58 ans et père de cinq enfants, plongé dans une longue dérape et éloigné du monde du golf à cause d’un drame personnel.
D’ailleurs, ce retour d’un Peterson aux côtés de Happy n’est qu’une infime partie des nombreux retours dans le temps et des multiples apparitions de personnages, importants ou moins importants, présents dans le premier film.
Shooter McGavin, l’ennemi juré d’Happy Gilmore, est évidemment de retour dans le deuxième film, après un long séjour dans un hôpital psychiatrique à la suite de la perte de sa veste dorée aux mains d’Happy.
