Rumeurs à Rouyn-Noranda: Glencore nie vouloir fermer la fonderie Horne
Le Journal de Montréal
Glencore nie vouloir fermer sa fonderie Horne à Rouyn-Noranda à la suite d’informations de l’agence Reuters selon lesquelles l’avenir du complexe industriel serait en danger.
Deux sources ont indiqué à l’agence de presse que le géant d’extraction de matières premières considérait fermer ses installations en Abitibi-Témiscamingue.
La fermeture de Horne, la plus grande exploitation de cuivre métallique du Canada, renforcerait les prévisions de pénurie mondiale, qui est en partie due à des perturbations de l’approvisionnement comme des accidents dans des mines en Indonésie et au Chili, notamment.
La société minière cotée à Londres ne divulgue pas les chiffres de production de cuivre de son exploitation canadienne, mais des sources industrielles estiment la production annuelle à plus de 300 000 tonnes métriques.
Les prévisions de déficit pour les années à venir ont fait grimper les prix du cuivre, qui ont atteint un record de 11 200 dollars la tonne, le 29 octobre.
«Actuellement, Glencore n’envisage pas la fermeture de la fonderie Horne ou de l’affinerie CCR», a déclaré un porte-parole de Glencore à TVA Nouvelles.
«Nous continuons à mettre en œuvre notre plan de réduction des émissions en faisant progresser les études et autres travaux, a-t-on ajouté. Nous travaillons également en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes, afin de tracer la voie à suivre pour préserver les activités de fusion actuelles de la Fonderie Horne au Canada. Cela inclut un cadre réglementaire clair et prévisible, nécessaire pour garantir les investissements appropriés.»
