
Règle pour les piscines résidentielles: il démonte sa piscine la veille de l’annonce du sursis de Geneviève Guilbault
Le Journal de Montréal
Le sursis d’un an pour la mise en vigueur de la nouvelle réglementation sur la sécurité des piscines résidentielles, annoncé à dix jours de la date butoir initialement prévue, met en grogne des propriétaires qui ont fait des pieds et des mains pour respecter la loi.
La ministre des Affaires municipales Geneviève Guilbeault a soulevé l’ire de plusieurs Québécois la semaine dernière alors qu’elle a mis un frein aux nouvelles règles.
«Le gros bon sens», avait-elle déclaré au Journal.
Sur le terrain, plusieurs propriétaires sont dans l’incompréhension.
Maurice Rouillard a démonté sa piscine la veille de l’annonce de Mme Guilbeault pour ne pas recevoir d’amende parce qu’elle n’était pas conforme aux nouvelles normes.
«J’aurais bien pris une année de plus avec ma piscine», explique le résident du quartier Sainte-Rose, à Laval.
Lors du passage du Journal à son domicile, il était en train de poursuivre le démontage de ce qu’il appelait «son lieu de ralliement familial».
«C’est comme une sorte de deuil pour moi et ma femme.»
Il aurait eu besoin d’investir entre 1000$ et 2000$ pour se conformer aux nouvelles normes gouvernementales. Une nouvelle clôture, des barrures pour les fenêtres et un système de fermeture automatique pour ses deux portes patio auraient dû être ajoutés.
