
«C’était un mur»: il finance la francisation de ses travailleurs ukrainiens
Le Journal de Montréal
Un entrepreneur qui avait du mal à trouver des cours de français à ses travailleurs ukrainiens a pris les devants en recrutant une professeure à ses frais.
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«C’était un mur. Je voulais leur trouver un cours de français, et ça ne marchait pas», affirme Max Dubois, propriétaire de L’Échoppe des Fromages, à Saint-Lambert.
Il y a six mois, Tania Longpré et Vincent Vachon, du Collectif francisation, avaient prédit que ce type d’histoire allait arriver.
Des centaines de classes fermées, 13 000 étudiants le bec à l’eau, 36 000 sur la liste d’attente... ceux-ci allaient jusqu’à parler d’une «crise de la francisation».
Sur le web, Québec indique que les cours débutent généralement dans les 50 jours ouvrables, mais qu’un 25 jours de plus peut être nécessaire vu la demande.
Mercredi, quand Max Dubois, de L’Échoppe des Fromages, nous reçoit à sa table, il a du mal à retenir ses larmes.
«Le drame qu’ils [ses travailleurs ukrainiens] portent me touche. Ça me fait de la peine», souffle-t-il.
