Pas de jour du Seigneur pour les joueurs du Canadien
Le Journal de Montréal
Au lendemain du revers de 4 à 3 subi aux mains des Capitals de Washington, le Canadien a tenu un rare entraînement dominical. Pas de jour du Seigneur pour Martin St-Louis et sa troupe.
Personne n’a été surpris de constater que l’entraîneur-chef du Canadien avait axé une portion de son entraînement sur la couverture et la protection de l’enclave. La veille, les trois buts à forces égales des visiteurs avaient été inscrits tout près de Jake Allen. Soit sur des retours de lancers, soit en acceptant une passe.
«Sur les deux derniers buts, on ne s’est pas occupé des bâtons de l’adversaire, avait d’ailleurs analysé Arber Xhekaj au terme de cette rencontre. Quand tu ne fais pas ça, tu permets aux attaquants adverses de faire dévier les rondelles et sauter sur des retours de lancer.»
C’est beau de bousculer un rival, mais s’il peut encore se servir facilement de son outil de travail, on n’est pas plus avancé. C’est donc là-dessus que St-Louis et ses adjoints ont mis l’accent.
Ils ont également insisté sur l’importance d’être hypnotisé par la rondelle.
«Il faut être plus alerte», a lancé St-Louis à quelques reprises au terme des derniers matchs.
Il y est revenu une fois de plus, hier midi, martelant que le problème n’était pas des erreurs de couverture ou l’incompréhension d’une portion du livre de jeux.
«Il n’y a rien dans le système que les gars ne comprennent pas. Il faut qu’ils soient alertes», a-t-il répété.
Pour l’occasion, le premier trio au grand complet a été soustrait à l’entraînement. Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky ont donc profité d’une journée de traitement, pendant que leurs coéquipiers foulaient, exceptionnellement, la glace du Centre Bell.