
Meurtre de Marie-Chantale Desjardins: l’enquêteur principal se dit encore hanté par la scène de crime
Le Journal de Montréal
L’enquêteur principal au dossier de meurtre de Marie-Chantale Desjardins, tuée à l’âge de 10 ans à Rosemère, se dit encore hanté par les images de la scène de crime, 31 ans plus tard.
«Ça me hante encore. C’est une scène de crime inoubliable. Et j’en ai vu, j’ai été aux crimes majeurs», a témoigné Réal Berger, à sa sortie de la salle de cour.
Ému, l’enquêteur aujourd’hui à la retraite de la Sûreté du Québec a tenu à assister à cette page qui se tournait, vendredi matin, au palais de justice de Saint-Jérôme.
Réal Courtemanche a reconnu la preuve qui était portée contre lui démontrant qu’il a tué la fillette, en juillet 1994.
« Je pense que c’est une des plus belles journées de ma vie », a lancé aux membres des médias M. Berger, visiblement soulagé.
À cette époque, Réal Berger avait eu à se rendre sur les lieux de la découverte du corps de Marie-Chantale.
C’était quatre jours après sa disparition.
«Une petite fille de 10 ans. Ce qu’elle a vécu, c’est terrible, a-t-il laissé tomber. Il y a des policiers qui ont été marqués par ça, dont moi-même.»
Des années de démarches d’enquête n’avaient ensuite mené à rien.
