Match au Centre Bell: le bonheur fait oublier le masque
Le Journal de Montréal
Bon nombre des 21 000 partisans de hockey qui ont rempli le Centre Bell samedi ont abandonné le port du masque dans l’euphorie de cette première salle comble en 585 jours de pandémie.
Alexis Dinardo et Joseph Bilodeau n’avaient pas de couvre-visage dans les corridors de l’amphithéâtre.
« Tout le monde est vacciné ici. On a notre passeport, je pense qu’on n’a plus à porter le masque ce soir. C’est grand le Centre Bell, on est en sécurité et on veut avoir du fun», lance M. Dinardo.
Le Journal a constaté que de nombreux spectateurs avaient retiré leur masque ou le portaient de façon mal ajustée durant la partie d’ouverture du Canadien contre les Rangers de New York.
« Il faut mettre le masque sur votre nez », ont martelé sans cesse des employés du Centre Bell qui ont sillonné les rangées durant tout le match samedi soir.
Ceux-ci ont tenté de ramener à l’ordre les partisans, mais plusieurs récalcitrants retiraient leur couvre-visage une fois la sécurité éloignée.
Des messages diffusés dans les haut-parleurs de l’amphithéâtre priaient aussi les fans de se couvrir le visage durant la partie.
« Veuillez porter le masque, sauf au moment de boire ou de manger activement », pouvait-on entendre.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.