
Facilitation d’une activité terroriste: le tribunal tranchera sur le statut des accusés jeudi
Le Journal de Montréal
L’enquête sur remise en liberté des trois hommes accusés d’avoir facilité une activité terroriste s’est terminée lundi après trois jours d’audience. Le tribunal a pris le dossier en délibéré et doit trancher sur la libération ou non des trois prévenus durant les procédures jeudi.
Les avocats de Marc-Aurèle Chabot, Raphaël Lagacé et Simon Angers-Audet et la Couronne fédérale ont livré leurs arguments finaux au tribunal lundi. La défense souhaite obtenir la remise en liberté sous conditions des accusés, tous trois visés par un chef d’avoir facilité une activité terroriste.
Des chefs d’accusation relatifs aux armes à feu et à des dispositifs prohibés s’ajoutent également à leur dossier.
L’ensemble de la preuve présentée lors de l’enquête, tant par le ministère public que par la défense, est toutefois frappée d’une ordonnance de non-publication émise par le juge René de la Sablonnière à la demande des accusés.
Au terme de cette troisième journée d’audience, le magistrat a annoncé prendre le dossier en délibéré afin d’évaluer la preuve, la jurisprudence et les garanties offertes par la défense. Le juge de la Sablonnière doit rendre sa décision jeudi, mais il a déjà avisé les parties qu’il était possible qu’un report soit nécessaire vu la complexité du dossier et les accusations peu communes.
Lagacé, 25 ans, ainsi que Chabot et Angers-Audet, tous deux âgés de 24 ans, auraient, selon les prétentions de la GRC, cherché à mettre sur pied une «milice antigouvernementale». Dans le communiqué de presse publié lors de leur arrestation le 8 juillet dernier, le corps de police qualifiait les actions présumées du groupe «d’extrémisme violent à caractère idéologique».
