Sept espoirs du CH à surveiller au camp de développement
Le Journal de Montréal
Le camp de développement du Canadien de Montréal s’est officiellement mis en branle dimanche et se poursuivra jusqu’à mercredi. Il mettra ainsi en vedette certains des meilleurs espoirs de l’organisation.
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Quelques jeunes joueurs sont toutefois absents, comme Logan Mailloux et Kaiden Guhle, blessés, ainsi que Jan Mysak, qui se prépare pour le Championnat du monde de hockey junior, pour la Tchéquie. Néanmoins, plusieurs patineurs seront à surveiller. Voici sept d’entre eux.
De quoi est fait le tout premier choix du repêchage?
Rares sont ceux qui ont pu voir le jeu du plus récent premier choix au total au repêchage puisqu’il jouait en première ligue finlandaise, où il a amassé 10 points en 31 matchs à son année de repêchage. Slafkovsky avait aussi été impressionnant aux Jeux olympiques, où il avait mené les siens vers une médaille de bronze avec sept buts, dont deux lors du match pour l’obtention de cette médaille.
Peut-il maintenir une telle production offensive chez les professionnels?
Depuis qu’il a entendu son nom être appelé par le CH en quatrième ronde (124e au total) en 2020, Farrell noircit la feuille de pointage à un rythme effréné à tous les niveaux. Il avait d’abord amassé 101 points en 53 duels avec le Steel de Chicago, dans la Ligue de hockey des États-Unis (USHL), avant d’en récolter 28 autres en 24 matchs avec le Crimson de l’Université Harvard, l’année suivante. Farrell a même ajouté six points en quatre matchs pour l’équipe américaine aux Jeux olympiques.
Où son année d’éclosion le mènera?
Vu comme un simple espoir québécois après sa sélection en cinquième ronde (150e au total) du repêchage de 2021, Roy s’est rapidement immiscé parmi les espoirs les plus prometteurs de l’organisation montréalaise après une année lors de laquelle il a véritablement éclos avec le Phoenix de Sherbrooke, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Ses 119 points en 66 matchs lui ont permis de conclure au premier rang des pointeurs du circuit Courteau, lui qui a aussi ajouté 23 points en 11 duels éliminatoires. Ses performances lui avaient même valu un contrat d’essai avec le Rocket de Laval après l’élimination des siens.
À quelques semaines de l’intronisation de sept nouveaux immortels au Temple de la renommée du hockey, un ancien joueur québécois espère toujours que les vieilles querelles entre la LNH et la défunte AMH ne l’empêcheront pas éternellement de voir sa carrière reconnue. André Lacroix considère qu’il mérite sa place parmi les étoiles.