
On vous a menti : aucun défenseur du CH n’a un meilleur différentiel que Lane Hutson
TVA Nouvelles
Les plus grands détracteurs de la recrue Lane Hutson – ils sont de moins en moins nombreux, mais tenaces – se font un malin plaisir de rappeler une statistique quand on s’émerveille devant les prouesses du défenseur, l’un des favoris dans la course au trophée Calder cette saison.
Ils brandiront rapidement sa fiche de -14, de loin la pire chez les défenseurs des Canadiens de Montréal. Cette donnée, vous diront-ils, illustre les importantes carences dans le jeu sans la rondelle de Hutson, carences qui en font un joueur surestimé, gonflé à l’hélium par le marché montréalais.
Il s’agit plutôt d’une énième raison de jeter une fois pour toute à la poubelle cette statistique trop imparfaite et fragmentaire qu’est le différentiel.
En faisant des recherches plus approfondies, on constate que Hutson a en fait le meilleur différentiel chez les défenseurs du CH. Pas le pire.
Encore faut-il calculer le différentiel de façon rationnelle et intuitive.

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.

Alexander Karmanov fait 7 pieds 3 pouces sur patins et ce n’est même pas une échalotte. À 17 ans, il pèse 280 lb. Mettons quand même une chose au clair, le plus grand hockeyeur au monde aspire à bien plus que devenir votre bête de cirque. Il est capable de jouer et il a une chance réelle de passer à l’histoire dans la LNH.











