
Critique | «The Life of a Showgirl»: il fait enfin soleil sur Taylor Swift (mais elle n’a quand même pas oublié ses ennemis)
Le Journal de Montréal
Dans le fond, ce que pensent les critiques du 12e album de Taylor Swift importe peu. Son sort a été scellé le jour où elle en a dévoilé l’existence au balado de son amoureux, Travis Kelce: The Life of a Showgirl sera un autre triomphe.
Même si aucune chanson n’a été dévoilée avant sa parution, The Life of a Showgirl a fracassé le record de préenregistrements (5 millions!) sur Spotify.
D’autres records seront battus. La machine Taylor Swift est de nouveau en marche et rien ne se mettra en travers de son chemin.
Lançons-nous quand même.
Enregistré pendant la tournée Eras, The Life of a Showgirl, à défaut de constituer un sommet créatif dans sa carrière, représente une bouffée d’air frais.
Malgré d’indéniables qualités artistiques, son précédent The Tortured Poets Department (2024), avec ses 31 chansons, était interminable et gris. Il fallait être un vrai mordu de Taylor Swift pour avoir envie d’y plonger régulièrement.
À l’opposé, The Life of a Showgirl ne contient que 12 chansons pour une durée de 41 minutes. Les retrouvailles de Swift avec Max Martin et Shellback, principaux artisans des albums de sa période pop (Red, 1989, Reputation), agissent comme une journée ensoleillée après une semaine de pluie.
Le produit final n’est cependant pas aussi dansant qu’on l’anticipait. C’est même plutôt doux en général. Les meilleurs moments (la touchante Ruin the Friendship, Opalite, Elizabeth Taylor et CANCELLED!) sont tous des chansons dont le tempo et l’énergie ne s’approchent guère des Shake If Off et We Are Never Ever Getting Back Together.
