
Comment le «facteur russe» est devenu le joker des Canadiens au repêchage
TVA Nouvelles
Voilà deux années consécutives que les Canadiens de Montréal investissent leur premier choix de repêchage sur un attaquant russe, à une époque où il est jugé plus que jamais risqué de le faire.
Si le facteur russe est une épine dans le pied de bien des équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH), il est devenu en quelque sorte une arme secrète pour le Tricolore. C’est ce qui a permis à l’organisation de réclamer au début du deuxième tour un potentiel attaquant de calibre top 6, Alexander Zharovsky, alors que la profondeur du repêchage de 2025 était pourtant fortement contestée par les recruteurs.
Dans les instants qui ont suivi la conclusion du repêchage, le codirecteur de recrutement amateur des Canadiens Martin Lapointe a déclaré que Zharovsky était l’une des cibles aux 16e et 17e rangs avant que l’organisation n’échange ses deux choix de premier tour aux Islanders de New York. Il a aussi mystérieusement fait allusion à des «raisons» qui l’ont fait glisser.
Lors d’une entrevue avec TVA Sports à Brossard au terme du camp de perfectionnement, Lapointe nous a aidés à cerner quelles étaient ces raisons et comment un attaquant avec ce talent est tombé entre les mains de l’équipe.
«On va se le dire là, les équipes qui ont un peu plus de Russes, elles ne veulent pas en prendre un autre, a d’abord avoué l’imposant recruteur en chef. Il y a des équipes qui sont moins friandes des Russes. C’est sûr que le facteur russe inquiète beaucoup de monde.»

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.












