
Après plus de trois ans à reconstruire le Canadien, Kent Hughes peut enfin nourrir son esprit compétitif: : «Parfois, il m'a fallu de la patience»
TVA Nouvelles
EDMONTON | Kent Hughes s’est présenté au point de rendez-vous avec un short de sport et un t-shirt. Quelques gouttes de sueur sur son front ont permis de comprendre qu’il avait interrompu sa séance à la salle de gym pour venir s’entretenir avec le représentant du Journal.
En s’asseyant, il a retiré ses écouteurs. Il venait de terminer un appel.
« Je n’ai pas le choix de faire deux choses en même temps, a-t-il lancé en saluant l’auteur de ces lignes. Parfois, je vais marcher pendant une heure ou une heure et demie. Je suis pratiquement au téléphone tout le long. »
D’ailleurs, ce téléphone sonnera à quelques occasions durant l’entretien d’une trentaine de minutes. Aucune fois, le directeur général prendra l’appel. Il se contentera, à l’occasion, de jeter un œil rapide sur l’identité du correspondant.

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.

Alexander Karmanov fait 7 pieds 3 pouces sur patins et ce n’est même pas une échalotte. À 17 ans, il pèse 280 lb. Mettons quand même une chose au clair, le plus grand hockeyeur au monde aspire à bien plus que devenir votre bête de cirque. Il est capable de jouer et il a une chance réelle de passer à l’histoire dans la LNH.











