
«Les Nordiques, c’était ma vie»: Marcel Aubut revient sur le départ de l’équipe
TVA Nouvelles
Quand on pense qu’absolument tout a été dit sur la vente des Nordiques en 1995, il suffit de s’asseoir avec Marcel Aubut pour qu’il déniche quelques perles. L’ancien président de l’équipe, qui ne donne pratiquement plus d’entrevues depuis une dizaine d’années, s’est ouvert au Journalsur les 30 ans du départ des Bleus en révélant qu’à la base, la possibilité de quitter pour le Colorado n’était qu’un épouvantail pour faire reculer le gouvernement québécois. Rien de plus.
Dès notre arrivée à la résidence de Me Aubut, où il nous a convié, la première chose qui saute aux yeux sur son bureau est un fichier de l’épaisseur d’un cartable avec un mot en grosses lettres: «Cadorette». Difficile de ne pas se sentir interpellé. L’avocat a visiblement pris des tonnes de notes et sa boîte à souvenirs est bien préparée pour une tournée de questions.
Depuis sa démission du Comité olympique canadien en 2015, celui qui a bâti sa carrière en défonçant des portes se fait discret. Tout le contraire de l'exubérance qu’il a longtemps incarné.
Le 25 mai 1995, les Nordiques prenaient la route de Denver après des négociations infructueuses entre Aubut et le gouvernement du Québec. Certains ont dénoncé ce qu’ils qualifient de manque de vision du gouvernement Parizeau à l’époque, tandis que d’autres en ont voulu à Aubut et ses actionnaires, qui se sont partagés 75 millions.













