Une occasion spéciale pour Perreault et Paquette
Le Journal de Montréal
Les Québécois Mathieu Perreault et Cédric Paquette enfileront le chandail du Canadien de Montréal dans un match pour la première fois, samedi soir.
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Les deux nouvelles acquisitions du CH évolueront sur le même trio face aux Maple Leafs, à Toronto, en compagnie d’un autre représentant de la Belle Province, Alex Belzile.
«Jusqu'à présent, ç'a vraiment bien été. On travaille bien ensemble. Nous sommes trois travaillants et nous nous soutenons bien. [...] Si on sort de là avec une victoire, on sera bien heureux», a indiqué Perreault en conférence de presse en matinée.
Même son de cloche du côté de Paquette, qui constate déjà une chimie et le fait qu’aucun des trois attaquants n’aura à changer son style de jeu.
Les deux vétérans ont un peu le même objectif d’obtenir un poste permanent au sein des deux derniers trios du Tricolore. La profondeur de l’alignement est impressionnante cette année, mais ça ne leur fait pas peur.
«Je ne vois pas que je me bats pour un poste. Je viens ici et je joue de la meilleure façon que je peux, a affirmé Perreault. Je veux faire la différence chaque match, que ce soit au centre, à l'aile ou sur les unités spéciales.»
«Je viens ici jouer ma “game”. C'est ce que j'ai dit lorsque j'ai signé ici. On va voir ce qui va se passer, mais je vais donner mon 110 % chaque jour pour avoir ma place», a rétorqué Paquette, qui a remporté la coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2020.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
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Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.