Ukraine: l'Allemagne sévit contre l'emploi de la lettre «Z»
TVA Nouvelles
Deux grandes régions allemandes, la Bavière et la Basse-Saxe, ont indiqué vouloir poursuivre toute personne utilisant en public la lettre «Z», symbole du soutien apporté à la guerre menée par la Russie de Vladimir Poutine contre l'Ukraine.
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Les gens qui «expriment publiquement leur approbation de la guerre d'agression du président russe Poutine contre l'Ukraine en utilisant ce symbole «Z» doivent s'attendre à des conséquences pénales», a déclaré le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Boris Pistorius, dans un communiqué.
Ces sympathisants du Kremlin arborant un «Z» en public «doivent savoir qu'ils peuvent être poursuivis pour avoir toléré des crimes», a prévenu quant à lui le ministre de la Justice du Land de Bavière, Georg Eisenreich, dans un message transmis à l'AFP.
La Bavière (sud) et la Basse-Saxe (nord) sont les deux plus grands États régionaux du pays en superficie.
Depuis le début de la guerre menée contre l'Ukraine, un «Z» blanc est apparu sur les chars et les uniformes des forces d'invasion russes.
Ce signe a été depuis décliné dans l'espace public, en Russie, mais aussi en dehors du pays et de la zone de guerre, en étant montré «sur des bâtiments, des voitures ou des vêtements», explique le ministère en Basse-Saxe.
Que cela soit aussi le cas dans cette région d'Allemagne, lors de manifestations par exemple, est «absolument incompréhensible» et vise à «cautionner ces crimes», a ajouté M. Pistorius.
«Chacun est autorisé à exprimer son opinion en Allemagne», mais «la liberté d'expression s'arrête là où commence le droit pénal», lui a fait écho le ministre bavarois, dont les services ont donné des instructions aux procureurs publics de Bavière.
Comme Ivan, 37 ans, nombre de Russes opposés au Kremlin et réfugiés en Géorgie observent avec envie les manifestations que suscite depuis des semaines dans ce pays une loi censée lutter ici aussi contre «l'influence étrangère», mais disent leur inquiétude de voir se répéter un scénario d'usure qu'ils ont vécu chez eux.
Fils d'un mineur de charbon, Lai Ching-te prêtera serment en tant que président de Taïwan lundi et il lui reviendra alors de prendre en charge les relations avec la Chine, en proie à une rupture de plus en plus profonde à mesure que Pékin accroît sa pression militaire et diplomatique sur l'île autonome.