
CRITIQUE | Voici ce qu’on a pensé de la deuxième saison de «Wednesday», qui arrive aujourd’hui sur Netflix
Le Journal de Montréal
Jenna Ortega nous avait promis une seconde saison de Wednesday plus sombre et «dingue» que la précédente. Et elle a tenu parole. La série populaire de Netflix revient aujourd’hui avec de nouveaux épisodes délicieusement glauques et franchement divertissants.
La patience des fans de Wednesday (ou Mercredi, dans sa version française) a été mise à rude épreuve, près de trois années entières s’étant écoulées depuis la mise en ondes de la première saison. Mais l’attente en aura finalement valu la peine.
Rembobinons d’abord la cassette: dans les épisodes précédents, Netflix nous présentait sa Mercredi, l’aînée du célèbre clan Addams, ici campée par Jenna Ortega. L’adolescente au lourd penchant pour le lugubre — et même pour les actes de torture — y faisait son entrée à l’Académie Nervermore, un établissement dédié aux jeunes ayant des besoins «particuliers»; c’est là que l’héroïne fit la rencontre de loups-garous, sirènes, métamorphes et autres créatures fantasques.
Dans cette seconde fournée d’épisodes — dont les quatre premiers sont ajoutés au catalogue Netflix aujourd’hui —, Mercredi entame un nouveau semestre à l’Académie, où elle se fera de nouveaux alliés (et, évidemment, de nouveaux ennemis), tout en tentant de mieux contrôler ses pouvoirs surnaturels, soit ses visions psychiques et ses prémonitions.
Si on reprochait à la première saison de Wednesday de verser davantage dans la mièvrerie que dans le sinistre, la seconde saison, quant à elle, démarre en montrant Mercredi qui tombe dans les griffes d’un tueur en série prenant soin de la ligoter dans son sous-sol pour exercer ses sombres desseins.
Dès l’or, il est clair que Tim Burton — producteur exécutif et réalisateur de la moitié des épisodes — a la ferme intention d’embrasser à pleine bouche le caractère glauque ayant fait le renom des personnages de la famille Addams. Et c’est tant mieux. Car non seulement Mercredi est capable d’en prendre, mais elle brille davantage dans de telles circonstances.
Et qui dit nouvelle saison dit forcément nouveaux personnages. Du lot, plusieurs seront heureux de voir Christopher Lloyd s’ajouter au casting — après tout, il a incarné l’Oncle Fester dans le film La famille Addams en 1991 — dans le rôle d’un enseignant, mais l’addition la plus excitante demeure celle de la fabuleuse Joanna Lumley. L’actrice britannique a été appelée en renfort pour incarner la grand-mère du personnage-titre, insufflant glam et prestance à chaque scène dans laquelle elle apparaît.
Quant aux fans de Lady Gaga curieux de voir leur idole apparaître dans Wednesday, il leur faudra patienter encore un peu; la chanteuse ne débarquera dans cet univers de Tim Burton qu’au cours des quatre prochains épisodes, attendus sur Netflix le 3 septembre. On sait néanmoins qu’elle incarnera un membre du corps professoral de l’Académie Nevermore du nom de Rosaline Rotwood et qu’une nouvelle chanson, intitulée Dead Dance, accompagnera sa présence dans la série.
