
CRITIQUE | On a vu les cinq premiers épisodes de «It: Welcome to Derry» et voici ce qu’on pense du grand retour du clown Pennywise sur nos écrans
Le Journal de Montréal
Après avoir porté Pennywise dans nos salles de cinéma en 2017 et 2019, Andy Muschietti continue d’explorer l’univers du plus célèbre des clowns horrifiques dans la série It: Welcome to Derry. Et s’il passe cette fois-ci du grand au petit écran, les frissons, eux, n’ont pas rétréci d’un iota...
Né de l’imaginaire de l’auteur Stephen King en 1986, le clown Pennywise n’a jamais réellement quitté l’imaginaire collectif, s’invitant dans les cauchemars de différentes générations de cinéphiles grâce à ses apparitions à l’écran dans les années 1990, puis 2010.
Son mythe, abondamment disséqué par les fans d’épouvante, prend aujourd’hui de l’expansion grâce à It: Welcome to Dery (ou Ça: Bienvenue à Derry, en français), un antépisode décliné en huit chapitres. Le premier atterrit sur Crave ce dimanche.
On nous plonge donc au début des années 1960, dans la ville fictive – quoique mythique – de Derry, dans le Maine. La quiétude de cette banlieue est ébranlée lorsque des gamins disparaissent dans des circonstances pour le moins nébuleuses. Un groupe de préadolescents se donnera alors comme mission de partir à la recherche de ses camarades de classe. Et c’est ainsi qu’ils finiront par découvrir l’effroyable secret camouflé dans les égouts locaux...
C’est avec un plaisir évident qu’on s’offre un nouveau séjour dans cet univers puisé dans le roman de Stephen King. Durant les cinq épisodes fournis aux médias avant la mise à feu de It: Welcome to Derry, on redécouvre une prémisse familière, mais exploitée avec de nouvelles nuances, de nouveaux personnages et, surtout, de nouvelles frayeurs.
Car non, on ne lésine pas sur les scènes d’épouvante bien dégoulinantes, comme en fait foi le tout premier épisode, sanglant à souhait. Mais cette série ne s’articule pas simplement autour de segments violents enfilés gratuitement; sa véritable force réside en ses jeunes acteurs, tous charismatiques, certes, mais d’abord et avant tout franchement convaincants dans leurs partitions respectives.
Les télévores devront toutefois s’armer de patience avant de retrouver l’icône Pennywise; absente des premiers épisodes, celle-ci ne se révélera qu’en cours de saison. Mais même sans y apparaître dans sa forme clownesque, son spectre – comme ses célèbres ballons rouges – flotte dans l’air de Derry. Tout ça, ça ne fait que rendre sa première apparition à l’écran encore plus satisfaisante... et terrifiante.
