
CRITIQUE | «La fabrique des monstres»: le film d’Halloween parfait pour divertir les enfants (sans leur causer des cauchemars)
Le Journal de Montréal
Les cinéphiles friands de frayeur ne manquent pas de choix pour célébrer l’Halloween dans nos salles obscures. Mais les plus jeunes ne sont pas en reste non plus: on leur offre aujourd’hui La fabrique des monstres, un film juste assez glauque pour leur donner quelques frissons, mais aucun cauchemar.
Tous les habitants d’un petit village craignent l’imposant – et lugubre! – manoir Grotteskew. Pourquoi? Parce qu’en ses murs réside un savant fou qui passe le plus clair de son temps à fabriquer, à assembler et à rafistoler des monstres tous plus farfelus les uns que les autres.
Chacune de ses nouvelles créations (toutes inoffensives, bien sûr) est accueillie par son tout premier spécimen, un gamin appelé P’tit Cousu qui leur apprend les rudiments de la vie et qui est enfermé loin des regards curieux. Mais, quand un cirque ambulant débarque dans ce village, son propriétaire tentera par tous les moyens d’infiltrer ce manoir pour y recruter de nouvelles attractions.
Fable à l’esthétique évoquant vaguement celle de Tim Burton, cette Fabrique des monstres charme instantanément grâce à l’univers qu’elle déploie: un tantinet lugubre, certes, mais surtout invitant et chaleureux. Ses monstres – dont la plupart rappellent ceux du long-métrage Monsters, Inc. – sont colorés, excentriques et affables à souhait. Et son héros, P’tit Cousu, se révèle fort attachant dans sa quête qui, on le devine d’emblée, encouragera les jeunes cinéphiles à faire face à leurs peurs et à célébrer leurs différences.
À défaut d’être original ou novateur, La fabrique des monstres s’avère un divertissement parfait pour les parents cherchant à prolonger les célébrations de l’Halloween en famille durant le week-end; leur progéniture s’amusera et eux risquent tout de même fort bien de passer un agréable moment.
Un film d’animation de Steve Hudson. À l’affiche.
