
Après «Menteuse», le réalisateur Émile Gaudreault tourne «Maudits Français», une comédie sur le choc culturel entre le Québec et la France
Le Journal de Montréal
Deux mois après la sortie de sa comédie à succès Menteuse, Émile Gaudreault est déjà de retour sur un plateau de tournage. Le réalisateur a amorcé la semaine dernière la production d’un nouveau film, Maudits Français, qui réunira plusieurs vedettes du cinéma québécois et français.
Les Québécois Pier-Luc Funk, Antoine Bertrand, Patrick Huard, Pierrette Robitaille, Magali Saint-Vincent et Sandrine Bisson joueront ainsi aux côtés des Français Thierry Lhermitte, Lambert Wilson et Anne Consigny dans cette comédie qui portera sur le choc des cultures entre les Québécois et les Français.
Émile Gaudreault (De père en flic, Menteur) a coécrit le scénario avec Guy Laurent, l’un des coscénaristes de la comédie à succès Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu?.
«C’est un des producteurs français du film qui a eu l’idée du scénario et qui en a parlé à Guy et moi, relate Émile Gaudreault, rencontré la semaine passée sur le plateau de tournage du long métrage.
«J’ai dit oui, mais à une condition: je voulais que les Québécois dans le film soient 20 ans en avance sur la France au niveau social. Oui, ils ont l’accent et ils parlent fort. Mais la famille québécoise du film est très féministe et elle dirigée par des femmes. Elle va se retrouver en France dans un château habité par une famille de nobles qui est écrasée par les traditions. C’est vraiment un clash de culture Québec-France, mais à plein de niveaux.»
Des Québécois «wokes»!
Coproduit par la France et le Québec, Maudits Français mettra donc en scène deux familles que tout oppose et qui se retrouvent autour d’un mariage. D’un côté, une famille française, aristocratique, râleuse et conservatrice. De l’autre, une famille québécoise aux allures bienveillantes, qui est optimiste et un peu trop «woke» aux yeux de leurs hôtes français.
