«C’était intéressant de montrer la nudité ailleurs que dans l’intimité»: Karine Gonthier-Hyndman et Laurence Leboeuf évoquent le tournage des scènes d’amour de «Deux femmes en or»
Le Journal de Montréal
En organisant des répétitions en amont et en faisant appel à une coordinatrice d’intimité, la réalisatrice de Deux femmes en or, Chloé Robichaud, a tout mis en œuvre pour s’assurer que ses actrices Laurence Leboeuf et Karine Gonthier-Hyndman se sentaient à l’aise pendant le tournage des scènes d’amour et de nudité du film.
• À lire aussi: «J’ai eu des réactions un peu fortes quand j’ai annoncé que j’allais jouer dans ce film»: Laurence Leboeuf en vedette dans la nouvelle version de «Deux femmes en or»
• À lire aussi: Voici 12 films sur l’émancipation féminine à voir ou à revoir
«C’était vraiment rassurant et réconfortant, explique Laurence Leboeuf à propos du cadre de travail mis en place par Chloé Robichaud pour le tournage de ces scènes.
«On a eu beaucoup de conversations avec Chloé pour se préparer et on a eu la chance de travailler avec une équipe majoritairement féminine pendant le tournage.»
En vue de se préparer pour ces scènes, les deux actrices ont travaillé avec une coordinatrice d’intimité qui a organisé des répétitions sur un matelas installé dans le bureau de Chloé Robichaud.
Créé il y a quelques années, dans la foulée du mouvement #MeToo, le métier de coordinatrice d’intimité consiste à encadrer les acteurs pendant le tournage de scènes de sexe ou de nudité.
«Ces répétitions nous ont permis de casser la glace avec les gars avant le tournage et de créer des chorégraphies avec l’aide de la coordinatrice d’intimité qui a été essentielle dans ce processus, souligne Laurence Leboeuf.
«Ça nous a permis de mettre le cérébral dans la pratique pour ensuite se laisser aller pendant le tournage sans penser à la chorégraphie. C’est quand même important de connecter avec le partenaire pour qu’il y ait des moments de vérité dans la scène.»
