Une année rock and roll pour le Canadien Son avenir Cole Caufield : Montréal ou Laval ? Les nouveaux patrons
Le Journal de Montréal
Dans son rôle d’adjoint à Dominique Ducharme depuis le 24 février 2021, date du congédiement de Claude Julien, Alex Burrows a vu le navire se transformer en une simple chaloupe en moins d’un an.
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D’une équipe finaliste à la Coupe Stanley, le Canadien se retrouve maintenant au 32e et dernier rang de la LNH.
« C’est rock and roll, il y a eu plusieurs balles courbes et de grosses montagnes russes en un an, a imagé Burrows pour décrire sa première année derrière le banc du CH. Mais j’aime ça. Les résultats ne sont toutefois pas là cette année. »
À l’image de Ducharme, il y a des soirs cette saison où Burrows ferme difficilement l’œil.
« Oui, ça vient me chercher, a expliqué le jeune entraîneur de 40 ans lors d’une entrevue téléphonique au Journal. J’ai grandi comme un partisan du Canadien, j’ai toujours voulu voir l’équipe avoir du succès. »
Pour Burrows, les déboires du Tricolore ne reposent pas sur les épaules d’une seule personne. À ses yeux, ceux qui réclament la tête de Ducharme le font injustement.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.