Son numéro aux côtés de son mentor
Le Journal de Montréal
Dominik Walsh a compris qu’il pourrait faire carrière comme entraîneur de baseball au Québec quand, adolescent, il a commencé à côtoyer Jean-Philippe Roy. Ce soir, son numéro 2 chez les Diamants de Québec ira rejoindre le 9 de son mentor dans les hauteurs du Stade Canada.
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Dans la dernière décennie, Walsh a bâti la dynastie des Diamants, qui allait remporter quatre championnats et disputer six finales en sept ans. Et cette passion du coaching, l’ancien gérant l’avait dans les veines depuis son enfance.
« On était jeunes, Dave Dufour [ex-entraîneur des Alouettes de Charlesbourg] et moi, et nos pères coachaient, raconte-t-il. On s’amusait toujours à refaire l’alignement des frappeurs, à dire qui devrait lancer... On avait 8 ou 9 ans à l’époque. »
Mais c’est seulement quand il s’est joint au programme Sports-Études baseball de l’école Cardinal-Roy que Walsh a réalisé qu’il voulait – et pouvait – vivre de sa passion.
« À ma première année, en secondaire 4, j’ai vu un gars qui s’appelait Jean-Philippe Roy et qui gagnait sa vie comme coach. C’est à ce moment que c’est devenu clair dans ma tête : c’est ce que je veux faire moi aussi, se remémore-t-il. C’est un peu illusoire de penser ainsi quand on grandit au Québec et JP, c’était la première personne que je voyais faire ça. »
Il écoutait les discussions
Jean-Philippe Roy se souvient d’ailleurs très bien du jeune Dominik, fraîchement débarqué dans le programme.
« Même quand il était joueur, en secondaire 4 et 5, il se tenait toujours proche des entraîneurs, il écoutait nos discussions, se rappelle Roy en riant. Il posait aussi des questions : on a vu rapidement qu’il voulait s’embarquer là-dedans. »
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
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Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.