
Scandale à Canada Soccer aux Jeux olympiques: savoir piloter un drone inscrit dans une offre d’emploi
Le Journal de Montréal
Plus les heures passent à Paris et dans l’univers du soccer canadien, plus on en apprend sur les tactiques déloyales d’espionnage dans l’organisme national. Après la condamnation et le renvoi au Canada du «pilote» de drone à Paris Joseph Lombardi et de l’entraîneuse adjointe Jasmine Mander, ainsi que la suspension de la sélectionneuse Bev Priestman, voilà qu’on apprend que le pilotage de drone est un prérequis pour un poste à Canada Soccer.
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Dans un affichage de poste d’analyste de performance de l’équipe nationale féminine disponible en ligne et qui a pris fin en janvier dernier, on constate que «la capacité d’opérer un drone et des connaissances opérationnelles de gestion de caméra à l’entraînement sont des aptitudes recherchées» pour obtenir le poste.
Un peu plus loin dans l’offre, il est aussi demandé que le candidat sache «appuyer le processus de dépistage de l’adversaire en profondeur par le partage d’information, de vidéo et de renseignements de mesures clés avec l’équipe technique.»
Cette offre d’emploi n’est plus disponible dans une simple recherche sur le site. On peut la retrouver avec une recherche par mots-clés.
