
Nous avons vu les deux premiers épisodes: encore plus d’action dans la deuxième saison du thriller militaire «Les armes»
Le Journal de Montréal
La deuxième saison du thriller militaire Les armes démarre sur les chapeaux de roues, ne nous laissant aucun répit.
Après les funérailles d’un soldat, une fusillade fait rage entre une section de JFT16 et un groupe paramilitaire, nous catapultant en plein blizzard, dans le Nord canadien, où notre souveraineté est menacée.
Les images de mitraillettes qui crachent des balles et de motoneiges avançant dans la tempête ont été tournées au Saguenay–Lac-Saint-Jean. On n’y voit que du feu, surtout que les Forces armées canadiennes y ont collaboré. La hausse des recrues au Québec depuis le début de la diffusion de la série pourrait expliquer cet intérêt de l’armée pour la fiction produite par Fabienne Larouche et Michel Trudeau, d’Aetios.
La taupe, elle, continue de trahir son pays sans être inquiétée. La majore Catherine Sergerie (Larissa Corriveau, parfaite), l’espionne dont nous avons appris l’identité en finale de la première saison, montre seulement son vrai visage aux téléspectateurs. Très active alors que JTF16 est en mission, elle nous mènera jusqu’à ses supérieurs au cours de la saison, qui ne sera pas apaisante pour elle. On cherchera, bien sûr, à la débusquer après les appels en ce sens du bouillant colonel Craig (François Papineau).
En ouverture, le réalisateur Jean-Philippe Duval a la bonne idée d’offrir un résumé captivant de la première saison, appuyé par l’iconographie militaire du cinéma, comme les fumigènes dans Apocalypse Now. On y redécouvre les personnages auxquels on s’est attaché et d’autres qu’il a fallu laisser partir, comme Augustin (Irdens Exantus).
Montée nerveusement et sous les airs de la chanson War, d’Edwin Starr, cette amorce efficace donne le ton aux deux premiers épisodes que l’Agence QMI a vus, jeudi, à quatre jours de son retour dans la grille de TVA. Ça permet aux téléspectateurs de mieux replonger au cœur du récit de cette série chorale s’intéressant à une kyrielle de personnages.
