
Montréal a besoin d’un John Ferguson, croit Serge Savard
Le Journal de Montréal
Serge Savard commence à croire au projet du Canadien de Montréal, lui qui souhaite voir l’organisation ajouter quelques morceaux pour se donner une véritable chance de prétendre aux grands honneurs.
L’ancien défenseur et directeur général du Tricolore a connu plusieurs des meilleurs moments de l’équipe à travers les années. C’est lui qui a mis sur pied le groupe de 1993, le dernier à avoir apporté la coupe Stanley dans la métropole québécoise.
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La récolte de 89 points de Nick Suzuki la saison dernière s’avère d’ailleurs très intéressante aux yeux de Savard, qui a accordé une généreuse entrevue à l’émission JiC lundi.
«Je pense qu’on a fait un gros pas en avant. Il y a déjà quelques années, on n’avait aucun marqueur de 80 points, puis je tiens à souligner que lorsqu’on a gagné en 1993, on en avait quatre entre 80 et 100 points. Je pense qu’on a le potentiel, aujourd’hui, d’avoir encore trois-quatre joueurs qui peuvent marquer aux alentours de 80 points par année. Ce côté-là, je pense qu’on est correct.»
Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky devront porter l’attaque sur leurs épaules comme l’ont fait Vincent Damphousse (97 points), Kirk Muller (94), Brian Bellows (88) et Stephan Lebeau (80) en 1993.
Sauf que ce beau talent offensif, il faut le protéger. Savard a pigé dans les souvenirs de sa carrière de joueur pour trouver un exemple.
«Montréal a besoin d’un John Ferguson. Je dis John Ferguson parce que le Canadien, à l’époque, avait un besoin et du jour au lendemain, on s’est remis à gagner des coupes Stanley. Je crois qu’on a besoin d’un gars qui est capable de faire face à un [Tom] Wilson. En séries éliminatoires, quand il a commencé à intimider nos meilleurs joueurs, ça prenait quelqu’un pour lui faire face.»
