
LNH: ces Québécois changeront-ils d’adresse d’ici le 8 mars?
Le Journal de Montréal
Les 32 équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH) ont exactement un mois pour conclure des transactions et les rumeurs s’intensifieront à l’approche de l’échéance, quelques noms connus ici risquant de circuler dans les spéculations.
Certaines formations, dont le Canadien de Montréal, se sont éloignées d’une place en séries et pourraient être tentées de laisser aller des actifs afin d’obtenir des jeunes joueurs ou des choix de repêchage. Des vétérans québécois ont ainsi intérêt à garder leurs valises prêtes, au cas où leurs organisations respectives décident de les envoyer sous d’autres cieux.
• À lire aussi: Blessé très sérieusement, Sergachev est dévasté
• À lire aussi: Les Coyotes affirment avoir un plan pour rester en Arizona
Voici des candidats à un échange susceptible d’être annoncé d’ici le 8 mars.
Même si le directeur général du Tricolore, Kent Hughes, a déclaré ne pas prévoir un transfert impliquant le défenseur, celui-ci alimentera possiblement les conversations ici et là. Savard détient une entente valide jusqu’à la fin de la prochaine campagne et il a un impact annuel de 3,5 millions $ sur la masse salariale. Sur la glace, il se veut un élément fiable, notamment grâce à ses 87 tirs bloqués. Rappelons que le Canadien occupe le 13e rang de l’Association de l’Est avec une fiche de ,500. Un club mieux placé au classement et souhaitant s’améliorer à l’arrière pourrait miser sur un homme comptant 763 matchs d’expérience en saison régulière et une bague de la coupe Stanley.
Malgré le congédiement de l’entraîneur-chef Dean Evason et son remplacement par John Hynes, le Wild du Minnesota est loin de la terre promise. L’équipe du gardien Marc-André Fleury se trouve en 13e place de l’Ouest, à cinq points du dernier laissez-passer des clubs repêchés. Si sa situation ne s’améliore pas dans les prochains jours, il y aura peut-être de l’action en coulisses, même si le DG Bill Guerin a déclaré en janvier qu’il ne faisait pas partie des vendeurs. Justement, Fleury pourrait servir de monnaie d’échange, car son contrat (et vraisemblablement sa carrière également) prendra fin cette année. Le numéro 29 détient une clause de non-mouvement, donc il aurait l’entière liberté d’accepter ou non de tenter de gagner une quatrième coupe à vie si son patron décide de l’échanger.
À 28 ans, l’attaquant a déjà porté l’uniforme de sept formations de la LNH et il a des chances d’ajouter à ce total. Ses Sharks de San Jose pataugent en queue de peloton du classement général – ils se situent au 31e rang avec 33 points – et le DG Mike Grier écoutera toute offre jugée sensée. Or, Anthony Duclair est admissible à l’autonomie complète en 2024 et constituerait un joueur de location intéressant pour quelques équipes. Avant de subir une déchirure du tendon d’Achille, il a enfilé l’aiguille 31 fois avec les Panthers de la Floride en 2021-2022. Au sein d’un groupe moins talentueux cette année, il a récolté 17 points en 46 parties jusqu’ici.
Tout comme l’autre joueur prénommé Anthony cité auparavant, Mantha deviendra libre comme l’air le 1er juillet. Toutefois, avec un impact sur la masse de 5,7 millions $ par campagne, il coûte plus cher que son compatriote Duclair. Ainsi, si les Capitals de Washington – tout juste devant le Canadien dans l’Est – souhaitent s’en départir, ils devront peut-être absorber une portion du salaire. En revanche, le patineur de 29 ans est devenu plus attrayant en vertu d’une production offensive plus soutenue. Avec 15 buts en 44 matchs, il peut espérer atteindre le plateau des 20 filets pour la première fois depuis l’année 2018-2019. Bien entouré, le Québécois est en mesure de produire et d’assurer une présence physique significative sur la glace.
