
Dépôt de sécurité illégal: Soraya Martinez Ferrada veut encore être la «mairesse du logement»
Le Journal de Montréal
L’aspirante à la mairie de Montréal Soraya Martinez Ferrada persiste à dire qu’elle sera la «mairesse du logement», bien qu’elle ait encaissé un dépôt illégal de ses locataires.
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«Tout à fait et je le dis encore!» a affirmé la cheffe d’Ensemble Montréal, lundi, aux journalistes qui lui ont soulevé l’ironie de se présenter comme «la mairesse du logement» en ayant bafoué certaines lois québécoises en la matière.
Plus tôt dans la journée, notre Bureau d’enquête révélait que Soraya Martinez Ferrada, ex-ministre du Tourisme et secrétaire parlementaire associée au logement dans le gouvernement Trudeau, avait demandé un dépôt illégal à des locataires en 2023.
En point de presse, l’aspirante mairesse a affirmé ne pas avoir encaissé un dépôt de 2850$, mais plutôt «de 1000$» pour des électroménagers, une pratique tout aussi interdite par le Code civil du Québec.
Dans son annonce, encore en ligne la semaine dernière sur le site web de Martin Dumont groupe immobilier, il était indiqué qu’un dépôt équivalent à «un mois» de loyer, soit 2850$, était demandé pour les électroménagers ainsi que des frais de 175$ pour le ménage.
En réponse à nos questions vendredi, Mme Martinez Ferrada avait convenu qu’elle avait encaissé le dépôt, sans préciser que le montant différait.
Dans la foulée des questions de notre Bureau d’enquête, Mme Martinez Ferrada a remis le dépôt, a-t-elle affirmé.
«J’ai parlé au locataire au lendemain de l’appel du journaliste et j’ai corrigé le tir parce que lui-même ne se souvenait pas avoir fait un dépôt sur les électroménagers», a-t-elle assuré.
