
Vous souvenez-vous de la… Lincoln LS?
Le Journal de Montréal
Finis les chromes dégoulinants et les suspensions en guimauve, les Lincoln des années 2000 allaient attaquer les conquérantes européennes de front, être plus BMW que BMW!
Du moins le croyait-on chez Ford…
Si les années 80 ont été excellentes pour Lincoln, en se hissant enfin au niveau des ventes de Cadillac, les années 90 ont été plus difficiles et la marque ne doit alors sa survie qu’au très lucratif Navigator, lancé en 1998. La clientèle vieillit et la concurrence européenne et japonaise se fait toujours plus forte. La recette traditionnelle ne prend plus. Et donc, comme le dit le dicton : si vous ne pouvez pas les vaincre, joignez-vous à eux.
Ça tombe bien, car Ford a dans son escarcelle la vénérable marque anglaise Jaguar, acquise en 1989. Après une longue période d’hésitation, le projet d’une toute nouvelle plate-forme propulsion, baptisée DEW98, est lancé. Il s’agit d’un développement commun entre Ford et Jaguar qui servira de base aux Lincoln LS, Ford Thunderbird (2002-2005), Jaguar S-Type (2000-2008) et XF (2008-2015). Elle devait être également utilisée pour la Mustang 2005 mais Ford changera ses plans.
L’accent est mis sur la qualité de la tenue de route. C’est pourquoi la LS reçoit une suspension indépendante aux quatre roues et de nombreux composants en aluminium (suspensions, capot, couvercle de coffre et ailes avant) pour réduire le poids. Les ingénieurs arrivent à obtenir une répartition avant/arrière du poids quasi parfaite : 51/49 pour la version avec V6 et 52/48 pour la mouture avec V8.
Les moteurs proviennent de chez Jaguar. Le V6 de 3,0 litres est dérivé du Duratec Ford que l’on retrouve dans la Taurus, mais il bénéficie d’un système de distribution variable. Le V8 de 3,9 litres est une évolution spécifique à Ford du bloc AJ-V8 introduit par Jaguar en 1996. Les puissances sont respectivement de 210 et 252 chevaux. Dans les deux cas, ils sont accouplés à une boîte automatique à 5 rapports et , cerise sur le gâteau, une boîte manuelle 5 rapports provenant de chez Getrag est aussi disponible sur le V6. On n’avait plus vu une boîte manuelle chez Lincoln depuis 1952!
Le style extérieur est confié à Helmuth Schrader. Né en Allemagne, il est entré chez Ford Europe en 1974 avant de venir travailler à Detroit en 1994. Il a la lourde tâche de combiner ses influences européennes avec les codes stylistiques de Lincoln. Le style intérieur est dirigé par Ron Swick.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









