
Toyota annonce un nouveau V8… alimenté à l'hydrogène
Le Journal de Montréal
Malgré tout le progrès réalisé dans le domaine des batteries pour véhicules électriques, Toyota est l’un des rares constructeurs automobiles qui croient encore au potentiel de l’hydrogène pour déplacer Monsieur et Madame Tout-le-monde.
Le fait est que les stations de ravitaillement sont aussi difficiles à trouver au Canada que la Mirai sur son site web et sur la route. À propos, combien d’exemplaires Toyota a-t-elle réussi à louer au pays en 2021? Réponse : 128. En 2020, l’année du début de la pandémie, c’était 21.
En même temps, la compagnie multiplie les efforts pour sauver le moteur à combustion de l’extinction. Vous vous rappelez cette alliance formée avec Mazda, Subaru, Kawasaki et Yamaha en novembre dernier? Eh bien, Toyota et Yamaha – les deux partenaires qui avaient conçu le prodigieux V10 de la défunte Lexus LFA – annoncent le développement conjoint d’un nouveau moteur qui fonctionne à l’hydrogène.
Contrairement à la technologie de la Mirai, aucune pile à combustible ni moteur électrique ne font partie de l’équation ici. On parle plutôt d’un V8 de 5,0 litres, celui des Lexus IS 500 F Sport Performance et RC F, qui carbure à l’hydrogène au lieu de l’essence grâce à une série de modifications apportées à la culasse, aux injecteurs, à la tubulure d’admission et à d’autres composantes.
Toyota et Yamaha ont de l’expérience en la matière, elles qui participent déjà à des courses au Japon avec des véhicules alimentés à l’hydrogène (des Corolla modifiées, plus précisément). Dans le cas présent, la puissance pourrait grimper à 455 chevaux au régime de 6 800 tours/minute et le couple, à 398 livres-pied dès 3 600 tours/minute – des chiffres presque comparables à ceux obtenus avec l’essence.
« Les moteurs à hydrogène ont le potentiel d’être carboneutres et de maintenir en vie notre passion pour les moteurs à combustion interne en même temps », affirme le président de Yamaha Motor, Yoshihiro Hidaka.
Celui-ci donne l’exemple d’un « son harmonique » créé par le système d’échappement 8-dans-1 unique qui serait rattaché au V8 en question. Son collègue en charge de la recherche et du développement technique pour l’automobile chez Yamaha, Takeshi Yamada, vante « la conduite amusante et conviviale » des véhicules propulsés par un moteur à hydrogène.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









