Scandale de dépenses à l’OCPM: Québec modifie la loi après notre enquête
Le Journal de Montréal
Le gouvernement du Québec a modifié la loi vendredi dans le but d’empêcher des dépenses douteuses comme celles faites à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) et révélées par notre Bureau d’enquête.
• À lire aussi - Le conseil municipal de Montréal montre la porte à la présidente de l’OCPM, Isabelle Beaulieu
• À lire aussi - OCPM: Dominique Ollivier continue de minimiser ses dépenses
«Moi j’agis tout de suite. On va recadrer ça tout de suite. Ça va même aider la Ville de Montréal et encadrer la Ville de Longueuil», avait déclaré la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest mercredi.
Les employés de l’OCPM et de son équivalent longueuillois, l’Office de participation publique de Longueuil (OPPL), seront désormais des fonctionnaires municipaux à part entière.
Ceux-ci seront ainsi soumis aux mêmes règles de dépenses et d’éthique que les autres employés municipaux.
De plus, dans la nouvelle loi il est précisé que le président de ces deux offices sera désormais responsable d’appliquer les politiques municipales de gestion des ressources humaines, matérielles et financières.
Ces changements législatifs sont des amendements aux chartes des villes de Montréal et de Longueuil qui ont été adoptés à l’unanimité par l’Assemblée nationale à l’intérieur d’un projet de loi omnibus vendredi après-midi.
Ils visent à colmater des brèches révélées par notre Bureau d’enquête qui ont permis à des dirigeants de l’OCPM d’effectuer de nombreuses dépenses et nominations discutables.