
Romans d’ici: un conte pour notre temps
Le Journal de Montréal
Marine s’installe à la campagne sans savoir que des drames se cachent sous la poésie du paysage.
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En ouvrant Douze arpents, on est aussitôt plongés dans une douce fantaisie. Depuis déjà quelques années, Rose, une très vieille dame, vit enracinée dans son potager, et ce au sens propre : « elle préserve ce qui a été ».
On pense immédiatement au célèbre Trente arpents de Ringuet, qui plongeait au cœur des chocs d’un Québec en changement – d’autant que comme celui-ci, le roman s’articule autour des quatre saisons. L’ouvrage de 1938 est même cité dans le récit.
Cette filiation tient toutefois de l’hommage, pas de la copie. Car Marie-Hélène Sarrasin a son propre univers à offrir. Elle avait jusqu’ici signé des recueils de poésie et Douze arpents est son premier roman, mais dans chaque cas, elle fait de l’occupation du territoire la matière première de ses préoccupations.
Ici, elle met en scène une jeune femme qui, sur la base du curieux héritage laissé par sa grand-mère, s’installe à Saint-Didace – par ailleurs village natal de l’autrice. Marine y arrive avec ses deux jeunes enfants.
Mais si, pour elle, vivre à la campagne est un rêve devenu réalité, ce n’est pas le cas des petits, qui le font crûment savoir : où trouver des amis sur les 12 arpents qui les entourent ?
À la fois poétique et intrigant
En mettant sur la table des questions aussi terre à terre, Sarrasin dépasse l’opposition traditionnelle entre urbanité et ruralité et fait réfléchir concrètement à l’élargissement du territoire à occuper.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









