
Prestation d’urgence pour fraudeurs
Le Journal de Montréal
Prenez une gigantesque cagnotte de 75 milliards $. Invitez le plus de gens possible à réclamer leur part. Abaissez les vérifications de sécurité. Éliminez les suivis pour savoir qui a vraiment profité des fonds.
Si le gouvernement Trudeau avait voulu ouvrir la porte toute grande aux fraudeurs avec son programme d’aide d’urgence aux travailleurs lors de la pandémie de COVID-19, il aurait difficilement pu faire mieux.
La fameuse Prestation canadienne d’urgence (PCU) a probablement aidé bien des Québécois et des Canadiens qui ont perdu leur emploi à partir de mars 2020.
Mais elle a aussi permis à des escrocs de s’enrichir sur le dos de milliers d’honnêtes citoyens.
Notre Bureau d’enquête le démontre de façon limpide avec un dossier publié hier et aujourd’hui sur nos sites, ainsi qu’à l’émission J.E. sur les ondes de TVA et LCN.
Mes collègues Nicolas Lachance et Marie-Lise Mormina ont découvert des faits particulièrement troublants.
Ils ont donné la parole à des victimes qui se sont fait empoisonner l’existence depuis un an, et qui multiplient les démarches interminables pour blanchir leur dossier.
Sécurité relâchée
Ils se sont également penchés sur les éléments qui ont facilité les fraudes, dont l’immense bassin de données personnelles en circulation sur le web clandestin depuis le vol de données personnelles de 9,7 millions de clients actuels et passés de Desjardins.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









