
Porsche 718 Cayman GT4 RS 2022 : la 718 la plus radicale mise à l'essai
Le Journal de Montréal
Dévoilée au Salon de l’auto de Los Angeles en novembre 2021, la nouvelle Porsche 718 Cayman GT4 RS 2022 nous a donné rendez-vous sur le circuit technique et sinueux The Streets of Willow en Californie.
Ce ruban d’asphalte de 2,5 kilomètres, déroulé à flanc de montagne, est un environnement parfait pour découvrir la variante la plus radicale et la plus viscérale de la gamme des 718 qui emprunte le moteur de la récente 911 GT3.
Au volant de la GT4 RS, tous vos sens sont en alerte. Conduire une bagnole aussi puissante et aussi légère sur un circuit est une expérience qui focalise totalement votre concentration. Avec sa zone rouge à 9 000 tours/minute, le flat-six atmosphérique de 4,0 litres hurle avec une sonorité fabuleuse en livrant ses 493 chevaux et 331 livres-pied de couple.
Il s’agit du même moteur qui anime la 911 GT3, sauf qu’il a été ici pivoté de 180 degrés, la 718 Cayman étant une voiture à moteur central. Cette disposition joue sur les canalisations d’admission, celles de la GT4 RS sont localisées juste derrière les vitres latérales, et c’est pour quoi ce moteur livre un peu moins de puissance et de couple dans la GT4 RS que dans la GT3, quoiqu’il développe un peu plus de 123 chevaux par litre de cylindrée, ce qui est remarquable. Contrairement à la GT3, la GT4 RS n’est livrable qu’avec la boîte à double embrayage PDK, à sept rapports serrés, qui est un modèle d’efficacité sur circuit.
Au fil des tours, on est sublimé par le comportement direct et précis de la GT4 RS qui réagit avec une extrême vivacité, la voiture répondant immédiatement à la moindre sollicitation. Cela s’explique par la masse contenue de 1 415 kilos, soit 35 de moins que la Cayman GT4 et 20 de moins que la 911 GT3 avec boîte PDK, mais également par le fait que les éléments de suspension sont reliés au châssis par des joints de rotule plutôt que par des coussinets.
Les ingénieurs ont abaissé la caisse de 30 millimètres et ont ajouté des amortisseurs spécifiques, des ressorts au tarage plus fermes et des barres antiroulis modifiées ainsi qu’une voie avant plus large de six millimètres et une voie arrière plus large de 8 millimètres, par rapport à la GT4.
La monte pneumatique est de Michelin avec des Sport Cup 2R très performants sur circuit, ce qui représente une première pour la gamme 718.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









