
Nissan : un pas de plus vers des batteries à électrolyte solide
Le Journal de Montréal
Dans le cadre de sa stratégie Ambition 2030 présentée en novembre dernier, Nissan a dit se donner comme objectif que 50% de ses ventes mondiales soient des véhicules électrifiés d’ici la fin de la décennie, incluant 40% de véhicules tout électriques en Amérique du Nord.
À l’échelle de la planète, Nissan compte lancer 15 nouveaux modèles électriques avant 2030, tant pour sa marque que pour sa division de luxe Infiniti. Il y en aura de tous les genres, même des camionnettes.
Deux ans plus tôt environ, un premier véhicule alimenté par une batterie à électrolyte solide (all-solid-state battery ou à semi-conducteurs devrait arriver sur le marché. Il s’agit d’une technologie très prometteuse sur laquelle travaillent plusieurs autres compagnies automobiles.
Selon Nissan, la densité énergétique deux fois plus grande que celle des batteries au lithium-ion classiques réduira considérablement la taille et le coût des batteries, les temps de recharge seront raccourcis du tiers et l’autonomie augmentera substantiellement.
Les efforts de Nissan dans ce domaine sont déjà bien entamés. Un prototype d'installation de production de cellules de batteries stratifiées à semi-conducteurs vient justement d’être dévoilé à son centre de recherche de Kanagawa au Japon.
Les matériaux, la conception et les processus de fabrication de ce prototype seront étudiés dans ce site expérimental. Nissan prévoit ensuite de mettre en place une ligne de production pilote dans son usine de Yokohama au cours de l’année 2024.
« Les connaissances acquises grâce à notre expérience soutiennent le développement des batteries entièrement solides et nous avons accumulé d'importantes technologies élémentaires. À l'avenir, nos divisions de R&D et de fabrication continueront de travailler ensemble pour utiliser cette installation de production de prototypes et accélérer l'application pratique des batteries entièrement solides », a déclaré Kunio Nakaguro, vice-président exécutif en charge de la recherche et du développement chez Nissan.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









