
Menaces de Trump: le Groenland ne sera jamais une «propriété» à vendre, martèle son premier ministre
Le Journal de Montréal
Le nouveau premier ministre du Groenland a affirmé dimanche que cette vaste île arctique ne serait jamais une «propriété» à vendre, jugeant «irrespectueux» les propos américains sur une annexion de ce territoire autonome danois.
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Les tensions sont fortes entre Washington et Copenhague depuis que Donald Trump a, à plusieurs reprises, averti qu'il voulait prendre le contrôle de ce territoire autonome danois, invoquant des raisons de sécurité et refusant d'exclure le recours à la force pour s'en emparer.
«Nous ne serons jamais, au grand jamais, une propriété que quiconque peut acheter et c'est le message qu'il me semble le plus important de comprendre», a déclaré Jens-Frederik Nielsen devant la presse, au côté de la première ministre danoise Mette Frederiksen.
Il s'agit de sa première visite au Danemark depuis qu'il a pris la tête d'un gouvernement de coalition, après la victoire en mars aux élections législatives groenlandaises de son parti de centre droit, Les démocrates.
«Nous nous trouvons désormais dans une situation où nous devons rester unis», a encore dit M. Nielsen, avant d'estimer que «les propos des États-Unis n'ont pas été respectueux».
«Je suis tout à fait d'accord», a renchéri Mme Frederiksen.
Quand Donald Trump dit vouloir acheter le Groenland, ce n'est «pas une blague», avait assuré fin janvier le secrétaire d'État américain Marco Rubio,
«Je pense que nous en avons besoin pour la paix internationale et, si nous ne l'avons pas, cela constituera une menace majeure pour notre monde. Je pense donc que le Groenland est très important pour la paix internationale», a dit M. Trump jeudi aux journalistes.
