
Les pires lacs du Québec: cauchemars financiers près des lacs en mauvais état
Le Journal de Montréal
Des propriétaires ont vu leur résidence perdre jusqu’à 25 % de sa valeur parce qu’elle est située autour d’un lac en très mauvaise santé.
Baignade interdite, résidences difficiles à vendre, batailles devant les tribunaux, pertes de revenus pour les villes; les algues bleu-vert (cyanobactéries) ou les plantes exotiques envahissantes comme le myriophylle à épi ne font pas qu’empoisonner la qualité de l’eau. Elles empoisonnent aussi la vie des riverains.
Pour le moment, la pandémie a entraîné une flambée des prix des chalets. Mais certains risquent d’avoir des mauvaises surprises dans quelques années.
«Le marché est tellement fou depuis la pandé- mie, les gens sont prêts à passer par-dessus tout pour avoir une propriété près d’un lac. Mais dans un marché normal [la présence de myriophylle ou de cyanobactéries] a un impact», explique David Bourgon, courtier immobilier spécialisé dans la vente de résidences sur le bord des lacs et président de la Chambre immobilière Estrie, Mauricie, Centre-du-Québec.
MARCHÉ AU RALENTI
Mélanie Deslongchamps, directrice générale de l’organisme AGIRO, qui intervient dans le bassin versant de la rivière Saint-Charles à Québec, a aussi eu des échos (avant que le marché immobilier s’enflamme) de propriétaires qui avaient de la difficulté à vendre leurs résidences autour du lac Clément.
«Quand les gens s’informent sur la santé du lac, ils se désistent parce qu’ils disent “je veux rester sur le bord d’un lac, mais un lac mort, ça ne m’intéresse pas”», explique-t-elle.
Et pour cause. L’eau du lac Clément est devenue saumâtre en raison du sel de déglaçage utilisé sur les routes et dégage une odeur désagréable. «L’an dernier, il y avait de grosses algues filamenteuses, il y a aussi des cyanobactéries et l’eau est salée au point qu’il y a une toxicité. Tout est un peu gluant, dit Mme Deslongchamps. Des gens qui voulaient acheter me demandaient si j’achèterais là. Je ne peux pas dire oui, c’est le pire lac du territoire.»

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









