
Les chiffres cachent des tragédies
Le Journal de Montréal
Ça peut sembler difficile à croire dans une société riche comme la nôtre, mais 142 personnes sont mortes de froid depuis 2015 au Québec.
J’ai été à la fois surpris et horrifié par l’ampleur de ce chiffre lorsque le Bureau du Coroner nous l’a communiqué, il y a quelques semaines.
J’avais bien en mémoire une poignée de cas qui ont défrayé la manchette. Celui de Hélène Rowley Hotte, la mère de Gilles Duceppe, décédée tragiquement en 2019 à 93 ans après avoir été embarrée à l’extérieur de la résidence pour aînés où elle résidait. Ou encore, la triste histoire de cet itinérant retrouvé sans vie dans une toilette chimique à Montréal en janvier 2021.
Mais 142 morts par hypothermie en si peu de temps? Ça fait beaucoup. Manifestement, la majorité de ces hommes et femmes sont morts sans que leur histoire soit racontée et qu’on puisse en tirer des leçons.
Amas d’informations
La tâche pour retrouver ces victimes s’annonçait ardue. Nous avions entre les mains des centaines de pages de rapports, qui contiennent des informations comme le nom, l’âge et le sexe de la personne décédée ainsi que l’endroit du décès. S’y ajoutent des explications sur les circonstances de la mort, et des résumés d’analyse toxicologique ou de ce que des témoins ont dit au Coroner.
Difficile de dégager une tendance à travers cet amas d’informations.
Il y a quelques années, ces documents auraient probablement ramassé la poussière sur le coin d’un bureau de la salle de rédaction, ou auraient été oubliées dans les méandres d’un disque dur.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









