
Le non-dit de l'urgence sanitaire
Le Journal de Montréal
L’urgence sanitaire aura duré plus de deux ans au Québec. La portion dite urgente de la pandémie n’a pas duré si longtemps. Pendant des mois, les oppositions ont reproché au gouvernement d’étirer l’urgence sanitaire et ils avaient des arguments valables.
Cette tentation du ministre de la Santé d’étirer l’urgence sanitaire cache une réalité sombre à laquelle nous devrons faire face un jour. Notre système de santé est devenu tout simplement ingérable. L’urgence sanitaire donnait au ministre de la Santé des pouvoirs supposément exceptionnels.
Or, pour quelqu’un qui n’est pas aveuglé par l’hégémonie syndicale, ce qu’on appelle des pouvoirs exceptionnels, ce sont des pouvoirs ordinaires. C’est simplement une capacité de gérer en fonction des besoins de la population.
Pouvoir bouger
C’est la capacité de déplacer du personnel au besoin pour s’adapter aux soins requis par les malades. C’est la capacité de contourner les descriptions pointues de tâches associées à ces centaines de titres d’emploi prévus aux conventions collectives.
« Moi, mon titre est ceci, et la convention ne permet pas que je fasse cela. » OK, mais aujourd’hui, c’est justement de cela que l’on a besoin. Pas pour les caprices du ministre, pas pour écœurer les travailleurs, juste pour donner des services à la population. Impossible ! Lisez la convention ! Grief !
Le supposé scandale de l’urgence sanitaire, c’est que le ministre pouvait contourner par décret certaines des règles des conventions collectives. Pas couper les salaires ou les fonds de pension, juste imposer certaines décisions logiques sans être paralysé par les contraintes habituelles.
Le supposé scandale de l’urgence sanitaire, c’est que le ministre a pu demander à une vingtaine de corps d’emploi de vacciner alors que cet acte était réservé à seulement quatre.
Nos soins négociables

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









