
L’histoire telle que vécue
Le Journal de Montréal
François Racine revisite brillamment l’histoire du Québec en associant des personnages ordinaires à des événements marquants.
Chaque recueil qui compose la trilogie des Récits du presque pays de François Racine est bâti autour d’une thématique. Il y a d’abord eu Sainte-Souleur en 2018, qui s’inspirait de la peur et du malheur, puis Saint-Calvaire, sur le thème des blessures infligées ou subies.
S’ajoute maintenant Saint-Tourment, qui exploite le thème des démons intérieurs. À nouveau, la rencontre entre le réel et l’imagination permet une intéressante relecture de moments ou de mythes que l’on croyait familiers.
L’auteur ajoute même à sa série cette COVID-19 dont nous ne sommes pas encore sortis. Il est l’un des premiers à y plonger par la fiction alors que notre fatigue collective inciterait plutôt à s’éloigner du sujet !
Lui nous ramène dans un CHLSD, lors de la première vague. Il nous met dans la peau d’une préposée aux bénéficiaires d’expérience, dévouée mais dépassée par les événements et qui tombera malade à son tour. Elle est d’origine haïtienne et il faut voir avec quelle habileté Racine rapproche la fièvre du vaudou.
Le wendigo et autres tourments
Dans la même veine, il exploite de manière toute contemporaine le mythe autochtone du Wendigo, où l’être possédé dévore des humains. Une universitaire a entrepris d’étudier le phénomène et disons qu’elle s’y met un peu trop à fond !
Racine explore aussi des tourments plus terre à terre. Ainsi du texte consacré au FLQ, où un militant des plus sincères se retrouve agent double pour la GRC, convaincu que c’est lui qui tire les ficelles. Jusqu’à ce qu’il se retrouve bien emmêlé.
Le lien entre l’événement historique et le personnage central du récit est parfois plus subtil. Lorsque le Saguenay est frappé d’un déluge historique en 1996, c’est plutôt de cataclysme amoureux dont il sera question pour Jean-Louis.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









