
L’antiviral molnupiravir, une avancée majeure dans le traitement de la COVID-19
Le Journal de Montréal
La pharmaceutique Merck a récemment annoncé que son médicament antiviral molnupiravir diminue de moitié les hospitalisations et la mortalité des patients les plus à risque de développer des formes sévères de COVID-19.
Même si le développement accéléré de vaccins contre la COVID-19 a permis de réduire substantiellement le nombre de personnes touchées par la maladie, il reste que le coronavirus continue de faire des ravages dans plusieurs régions du monde.
Que ce soit la rareté ou même l’absence de vaccins dans certains pays, l’hésitation d’une frange du public à se faire vacciner ou encore l’émergence de nouveaux variants plus infectieux, tous ces facteurs entravent les efforts pour contenir à un minimum la propagation du virus.
Il ne faut pas non plus oublier que ce virus va fort probablement devenir endémique et pourrait donc potentiellement évoluer vers des formes plus résistantes aux vaccins.
Pour toutes ces raisons, le développement de nouveaux agents thérapeutiques capables de neutraliser le virus, ou à tout le moins réduire la gravité de l’infection, revêt une importance considérable.
Un antiviral spécial
Un médicament antiviral qui suscite beaucoup d’intérêt est le molnupiravir, un analogue de nucléoside qui cible la RNA polymérase impliquée dans la copie et la transcription du génome de plusieurs génomes viraux, incluant celui du coronavirus SARS-CoV-2.
Contrairement à d’autres antiviraux, comme le remdesivir par exemple (qui s’est finalement avéré inefficace pour freiner le développement de la COVID-19), le molnupiravir ne bloque pas directement l’activité de la polymérase. Cette molécule agit plutôt de façon insidieuse, en laissant l’enzyme l’intégrer dans la chaîne d’ARN nouvellement formée : avec le temps, l’accumulation de molnupiravir dans l’ARN viral crée tellement d’erreurs de copie que la réplication ne peut plus continuer et cause la mort du virus, un phénomène appelé mutagenèse létale (1).
Un autre point extrêmement intéressant du molnupiravir est son efficacité sous forme de comprimés oraux, ce qui simplifie considérablement son administration aux patients.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









